Le concept de race à l’aube de la révision constitutionnelle

L’expression « qu’un sang impur abreuve nos sillons » de notre hymne, (question développée dans l’onglet « HISTOIRE » de ce site) apparaît infiniment plus dangereuse que de la suppression du mot « race » de notre constitution comme cela a été annoncé dans le cadre d’une prochaine révision de la constitution. Le racisme ne disparaîtra pas en supprimant le mot « race » de la constitution ; Comme le chômage ne disparaîtrait point hélas en supprimant le mot de notre langage. A l’époque où le mot « race » fut choisi pour rédiger la constitution, il signifiait : les gens d’une même famille, par extension, d’une même région (voir encore l’onglet « HISTOIRE »…).

L’explication qui suit suffirait largement :

La couleur (pigmentation) de la peau humaine est simplement liée à la mélanine comme le sang à l’hémoglobine. Si des différences morphologiques, pigmentaires et des compétences ataviques variés existent bien dans les différents groupes de l’unique race humaine, il n’y a aucune différence sur un plan biologique entre les hommes. La notion de « races » est donc biologiquement infondée pour désigner les différentes familles humaines.

En revanche, abreuver aujourd’hui sérieusement le fantasme de l’impureté ou la pureté du sang humain (et quel qu’en soit le lignage !), relève du captieux et ceux qui en font encore le prosélytisme ou l’apologie, tombent sous le coup de la Loi pour incitation à la haine !
Autrement dit : Tous ceux qui chantent en public le refrain de la Marseillaise en font aussi partie.
Une plainte sera déposée prochainement dans ce sens au procureur de la république (humour ! quoi que …) Cela va faire beaucoup de monde et nos prisons risquent donc d’être saturées !

Très tolérant, je reste favorable à une condamnation pénale douce avec obligation simple de réfléchir aux idées reçues à l’école assortie d’une mise à l’épreuve pour apprendre d’autres paroles.

Qu’en pensez-vous ?

dessin Françoise enfants skate