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Lettre ouverte à Monsieur François Hollande, Président de la république : « le sang de la Marseillaise »

(Envoyée par lettre)

Monsieur le Président,

Vous avez le projet de retirer le mot « race » de l’article premier de notre constitution de 1789.
Dans cette perspective notre parlement a banni ce terme de notre législation le 16 mai 2013.
Je souhaite par cette lettre attirer vivement votre attention sur la contradiction entre ce projet et le sens prêté au refrain de notre hymne : les hommes ont le sang  pur ou impur selon qu’ils sont désignés ou non, « ennemis de la liberté ».
Ainsi l’expression qu’un sang impur abreuve nos sillons conforte un fantasme destructeur : il suggère l’existence d’hommes au sang différent dans notre même famille humaine parce qu’opposés par leurs idées.
L’allégorie du sang impur ouvre la porte à toutes les dérives : pourquoi pas aussi en raison de notre taille, de la couleur de nos yeux ou celle de notre peau, de notre chevelure, de notre lignage, de nos croyances…
A chanter la Marseillaise depuis notre enfance, sommes-nous devenus autistes, indifférents au sens de ces mots terribles qui suggèrent de transformer l’adversaire ou l’ennemi, en engrais, en fumure liquide.
Même en les plaçant dans leur contexte historique de déclaration de guerre, ces paroles apparaissent infiniment plus dangereuses que l’utilisation du mot race désignant les différences physiques de notre même humanité.

Dans cet élan historique Monsieur le Président, accepteriez-vous de joindre à votre idée généreuse une modification des paroles de notre hymne ?

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Le concept de race à l’aube de la révision constitutionnelle

L’expression « qu’un sang impur abreuve nos sillons » de notre hymne, (question développée dans l’onglet « HISTOIRE » de ce site) apparaît infiniment plus dangereuse que de la suppression du mot « race » de notre constitution comme cela a été annoncé dans le cadre d’une prochaine révision de la constitution. Le racisme ne disparaîtra pas en supprimant le mot « race » de la constitution ; Comme le chômage ne disparaîtrait point hélas en supprimant le mot de notre langage. A l’époque où le mot « race » fut choisi pour rédiger la constitution, il signifiait : les gens d’une même famille, par extension, d’une même région (voir encore l’onglet « HISTOIRE »…).

L’explication qui suit suffirait largement :

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